Tout d’abord, avant de présenter le travail que j’ai réalisé en 6ème cette année sur les nouveaux programmes, je tiens à remercier Vincent Mespoulet, collègue d’histoire-géographie à Manosque. C’est lui qui est à la base de cet immense travail à partir d’un documentaire diffusé sur Arte. Il ne me restait plus qu’à mettre en application les pistes pédagogiques qu’il proposait.
1ère séance – l’épopée de Gilgamesh
L’objectif de cette première séance est de localiser la Mésopotamie et apprendre à raconter une légende. C’est une façon très intéressante d’entrer dans le nouveau programme qui recentre l’élève autour des capacités de description et rend sa place au récit. Les élèves y sont particulièrement sensible.
– Nous avons d’abord localisé la Mésopotamie à partir d’une animation réalisée par Vincent Mespoulet
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– Puis nous avons visionné la vidéo montée par Vincent Mespoulet sur l’épopée de Gilgamesh
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– Le questionnaire que Vincent Mespoulet a mis en place permet de mémoriser les étapes de l’épopée de Gilgamesh, avant de la raconter par écrit (sans autre intention qu’une 1ère approche empirique du « raconter en histoire »)
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2ème séance – Que nous apprend l’épopée de Gilgamesh qur les villes de l’Orient ancien :
1° la première activité a porté sur la naissance de l’écriture pour rappeler comment sont nées les premières écritures. Dans cette vidéo, on voit comment on est passé d’une première écriture pictographique vers -3000, à une écriture syllabique (utilisant un alphabet), vers -1300.
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2° la seconde vidéo nous montre que les techniques modernes de l’archéologie permettent de reconstituer virtuellement la forme des villes de Mésopotamie. Les fleuves étaient plus puissants, la terre y était plus fertile et les villes déjà immenses. Au final on se rend compte que la ville d’Uruk décrite dans la légende de Gilgamesh était bien comme cela nous est raconté !
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3° la troisième vidéo nous plonge au coeur de la vie quotidienne des habitants de la ville
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4° enfin, la quatrième vidéo nous apprend que les villes de Mésopotamie faisaient du commerce avec le reste de l’orient ancien (Liban, Égypte …)
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Fiche de la séance 2
3ème séance – le vase d’Uruk pour comprendre les croyances des mésopotamiens et leur vision du monde
L’organisation des sociétés antiques est complexe à nos yeux (et surtout à ceux des élèves) car la hiérarchie terrestre répond à la cosmogonie définie dans les mythes. C’est d’autant plus difficile à saisir que dieux et hommes coexistent dans le même monde et interagissent.
Le vase d’Uruk permet d’appréhender assez simplement ces données.
- Pour les Mésopotamiens, les dieux interviennent en bien ou en mal dans leur vie quotidienne : la fête de la fertilité en faveur de la déesse Innana-Ishtar n’est pas sans rappeler la dimension divine que prenait le fleuve chez les Égyptiens. On est dans l’ordre des croyances.
- En conséquence, il faut 1° remercier les dieux (c’est le rôle des offrandes portées par les hommes nus en haut de la ziggourat), 2° entretenir la bienveillance divine (c’est le rôle du mariage sacré entre le roi et la grande prêtresse). On appréhende ainsi ce qui est de l’ordre du rite religieux.
- Le rôle de chacun dans le maintien de cet ordre divin définit l’organisation sociale. C’est même toute l’organisation de la société qui se trouve ainsi justifié, le roi était en quelque sorte l’intermédiaire entre les dieux et les hommes pour assurer le cycle de la nature. On réfléchit ainsi à l’ordre social qui ne se comprend que dans sa dimension religieuse.
C’est trop compliqué pour des 6èmes ? Les croyances et les pratiques religieuses des Mésopotamiens dans l’antiquité leur paraissent étranges, pour ne pas dire dérangeantes. Un roi qui se marie une fois par an avec la grande prêtresse, des hommes nus qui transportent des pots de nourriture jusqu’à la ziggourat … ce sont les scènes « bizarres » que l’on peut voir sur le vase d’Uruk, ce très vieil objet de plus de 5000 ans.. Mais c’est important de rentrer dans ce processus d’explication de cette différence. Ce n’est pas parce que nos sociétés modernes se sont soustraites à une lecture surnaturelle du monde qu’il faut l’écarter du regard de nos enfants ou tout de suite la qualifier de « légende » (belle ou invraisemblable). La légende a un sens, le mythe explique.
– Nous avons d’abord visionné une vidéo (de devinez qui ?), pour comprendre les croyances des Mésopotamiens
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– Puis, avec la présentation suivante, nous avons vu que ces croyances expliquaient la société et le rôle du roi.
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4ème séance : évaluation